L’ergonomie d’un site vise à conduire le visiteur le plus rapidement possible à l’information recherchée. Plus encore, on sait qu’ergonomiquement, une page est d'abord perçue dans son intégralité avant d’être visitée en détail par l'utilisateur.
Un site à beau être technique, l'internaute n'en a préalablement pas conscience.
Ce qu'il voit en premier lieu c'est le visuel qui lui laissera une trace (une photographie mentale) et dont il attribuera les qualités au produit ou au service.
Pour que tous les éléments d'un site soient agréables et attirants, nous possédons diverses méthodes visuelles pour les valoriser. Entrent en compte, par exemple, la typographie, la couleur, l'encadrement, les aplats, les dégradés, les effets de volumes, de mouvement et de transitions.
Pour donner des exemples, on verra très peu de grandes entreprises qui n'ont pas établi de charte graphique appliquée à leur communication virale (sur le web). Si on regarde les sites d'Apple, de Microsoft, voir même des entreprises nationales telles que Migros ou Coop, les visuels correspondent à l'idée qu'on possède du produit. Les couleurs sont reprises, les logos aussi, et à travers du graphisme, on transmet la politique de l'entreprise ainsi que sa philosophie.
Le webdesign qu'on appelle webdesign 2.0 de nos jours peut être résumé en deux aspects. La partie technique et la partie communication.
Le niveau technique correspond aux outils employés (Ajax, java script, flash etc.). Ces outils ont pour but de faciliter la navigation et l’ergonomie ainsi que de proposer des effets visuels intéressants (transitions de pages, navigation mobile, slideshow).
Le niveau communication correspond au concept de partage et de diffusion de l’information, mais également à la hiérarchisation des textes (taille, couleur, polices), à l’approche de la navigation (parcours plus exploratoire voir sensoriel de la page), à la présentation des éléments de contenus (ombres portées, réflexions, previews) tendant de ce fait à faire de l’interface un « objet virtuel » et à donner de la trois dimensions à l’écran. On mise donc sur une approche plus ludique du visuel, axée sur la lisibilité et la disponibilité de l’information.
Les internautes ne sont plus spectateurs, mais deviennent acteurs, l’interface devient objet de communication.